Le ministre de la sécurité et de la protection civile, en compagnie de ses collègues ministres de la justice, de la communication et celui de l’administration du territoire et de la décentralisation, a abordé la question des cas de morts enregistrés durant les manifestations politiques en Guinée.
C’était ce vendredi 09 novembre, dans les locaux du ministère de la Justice.
D’entrée Alpha Ibrahima Keira, soutiendra que la police guinéenne est une police républicaine qui est en cours de réforme.
Cette réforme, insistera-t-il, produit des résultats qu’il juge de positifs et satisfaisants.
« Je peux affirmer sans risque de me tromper que les cas malheureux de morts d’hommes, de blessés lors des opérations de maintien d’ordre, menées par les unités de police, sont des cas anodins dont nous ne connaissons pas encore les auteurs. Mais pour pouvoir les identifier, nous travaillons d’arrache-pied sur le terrain et nous souhaitons qu’une collaboration étroite, sans complaisance, s’instaure entre le voisinage, les populations, les jeunes du quartier et la police », lancera-t-il, avant d’ajouter par la suite que les agents de la police font objet de fouille avant leur sortie sur le terrain.
« A chaque fois que nos hommes doivent intervenir sur le terrain dans le cadre du maintien d’ordre, il y a une inspection qui est entreprise pour fouiller tous les agents, un à un, vérifier dans les véhicules, qui les transporte s’il n’y a pas d’armes létales. Les jeunes que nous avons en face, n’ont aucun respect, aucune peur d’affronter avec des armes blanches, les forces de l’ordre », a ajouté Alpha Ibrahima Keira.
Selon des informations données par les ministres, au moins 13 policiers sont morts pendant les manifestations dont 6 par balles.
Al Hassan DJIGUE