Les femmes de l’opposition républicaine, réitèrent leur décision de marcher, ce mardi 13 novembre, du rond-point Bambeto à l’esplanade du stade du 28 septembre.
Ainsi, elles entendent continuer à dénoncer ce qu’elles appellent les ‘’multiples violences’’ et ‘’tueries’’, enregistrées lors des appels à manifestations de l’opposition républicaine.
Pour la vice-présidente des femmes de l’UFDG, en dépit du fait que, leur demande de marcher pacifiquement, n’ait pas reçu de réponse favorable, de la part des autorités locales, cela n’entamerait en rien leur engagement de reprendre, à nouveau, la rue.
« Nous n’avons pas été répondues cette fois-ci. Donc, ce qui veut dire : ‘’qui ne dit mot consent’’. Et, même si on n’avait pas autorisé, nous allions sortir demain« , a argué Maimouna Bah Diallo.
Selon ces mères de familles, leurs places ne se trouvent pas dans les rues, mais, se justifient-elles, tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites, elles se disent être dans l’obligation de descendre dans les rues.
Aissata Barry