A l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux de nouvel an du personnel de la primature à sa personne hier lundi 07 janvier, le premier ministre, a tenu à adresser un message, fort, à l’endroit du monde syndical guinéen.
Selon Kassory Fofana, qui veut d’un syndicalisme participatif, la manière dont celui-ci, est menée en Guinée lui pose problème.
« Nous voulons d’un syndicalisme qui participe au débat sociétal pour faire progresser les choses. (…)
Les comportements des syndicats, influent sur l’environnement des affaires. Si nous avons un syndicalisme participatif comme nous le souhaitons, nous encourageons les créateurs d’emploi à ouvrir les boutiques et à réduire le taux de chômage dans le pays. C’est pour cela qu’il est important que le syndicalisme guinéen évolue dans cette direction. Ce n’est pas que je suis contre le syndicalisme. Au contraire ! Mais la manière dont le syndicalisme, est menée dans ce pays me pose problème et me posera problème aussi longtemps que ce n’est pas réglé, parce qu’on ne peut nulle part aller avec ça… », a déclaré le premier ministre.
C’était dans son discours réponse aux doléances posées par la section syndicale des travailleurs de la primature.
Poursuivant, il soutient ne pas être légaliste absolu, mais réaliste face à la mission, à lui confiée par le chef de l’Etat.
« Pour moi, la fin justifie les moyens. Je ne suis pas un légaliste absolu, mais je suis un réaliste par rapport au mandat que le président de la République a bien voulu me confier pour créer les conditions d’un dialogue social, propice aux affaires et à la paix dans ce pays. Si j’ai des interlocuteurs qui comprennent, je suis ouvert au dialogue. Si j’ai des interlocuteurs qui sont tendus vers le blocage, je refuse le dialogue… », a-t-il conclu.
Cette adresse de Kassory Fofana, intervenait alors que, l’annonce de la signature du protocole d’accord entre le gouvernement et le SLECG, qui pourrait finalement avoir lieu ce mardi, était sur toutes les lèvres.
Mamadou Sagnane