Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Bouréma Condé, s’est prononcé ce vendredi 11 janvier, sur l’élection controversée de l’exécutif communal de Matoto.
C’était dans l’émission les ‘’Grandes Gueules’’ de la radio Espace Fm.
« Quand une élection communale n’est pas allée à son bout, que des casses d’urnes soient intervenues, des déchirures de papiers soient intervenues d’actes électoraux, c’est de mon devoir d’arrêter cette élection », a entamé le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation.
L’élection sera reprise, poursuit Bouréma Condé, mais, martèle-t-il, si un parti refuse d’y prendre part, il aura désisté de lui-même.
« Cette élection, nous la reprendrons dès que nous aurons réuni tout ce qu’il y a comme mesures sécuritaires. Quand un des camps refuse de se plier à cette exigence, nous faisons appliquer la loi. Si vous refusez de prendre part à une élection, vous vous désistez de vous-même de cette élection, c’est universel », tranche Bourama Condé.
Il faut rappeler que sur les cinq (5 ) communes de la capitale, seuls les citoyens de Matoto, tardent à connaître leur nouveau maire.
Hadjiratou Bah