Dans une publication diffusée hier mercredi sur la page Facebook, le bureau exécutif du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), a brandi une nouvelle menace de grève ce, constatant ce qu’on pourrait appeler une mauvaise foi du gouvernement, à satisfaire à leurs revendications.
Joint par notre rédaction, ce jeudi 28 février 2019, l’inspecteur général du travail, Dr Alia Camara, a affirmé qu’il n’a pas encore reçu de notification venant du SLECG dans ce sens.
Toutefois, cet agent de l’Etat, a laissé entendre que ce serait dommage pour l’école guinéenne, d’aller encore en grève, après plusieurs mois d’arrêt de cours dans la même année.
« C’est dommage ! Le syndicat dispose de plusieurs instruments pour faire aboutir une revendication. C’est dommage que le droit de grève soit utilisé à tout moment. Je pense que cela contribuerait à réduire le contenu du droit de grève, dans notre pays… C’est vraiment dommage, je pense que l’école guinéenne a besoin de sérénité », s’est exprimé Dr Alia Camara, inspecteur général du travail.
Cette nouvelle menace du SLECG d’Aboubacar Soumah concerne le non-respect du point 2 du protocole d’accord du 10 janvier dernier.
Pour Alia Camara, la commission bipartite, est à pied d’œuvre pour, non seulement, le respect de ce point mais aussi tout le contenu de l’accord.
« Par rapport à l’application du point concernant l’assainissement du fichier des enseignants, la commission est aujourd’hui à pied d’œuvre. Normalement, dans les prochains jours, la commission doit se déployer sur le terrain, afin de procéder à l’assainissement du fichier des fonctionnaires enseignants. Concernant les autres points du protocole, je pense que nous sommes à pied d’œuvre pour qu’ils soient respectés », a-t-il insisté.
Alia Camara a, par ailleurs, précisé qu’il aurait eu un entretien avec le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, pour que celui-ci puisse déposer les fonds des dossiers concernant la mutation des enseignants pour faits de grève.
Il nous a affirmé que, Soumah lui a promis de déposer ces dossiers demain, afin d’en finir avec cet autre point du protocole d’accord du 10 janvier dernier.
MohamedNana Bangoura