Alors que Lansana Camara est toujours détenu à la maison centrale de Coronthie et en attendant la réunion des responsables des associations de presse, prévue ce mercredi à 15h à la maison de la presse, Moussa Iboun Conté, président de l’AGEPI, dit à qui veut l’entendre que la seule responsable de ce qui arrive aux journalistes et entreprises de presse en Guinée, est la haute autorité de la communication, la HAC.
« Il faut dénoncer cet état de fait, parce que ça vient en violation de la loi 002 sur la liberté de la presse. En la matière, il n’y a pas de détention préventive quand il s’agit de la liberté de la presse, il n’y a même pas un début de contrôle judiciaire. Donc, ce qui arrive à notre confrère est une violation flagrante de la loi et comme tel, la haute autorité de la communication devrait faire un communiqué et mettre en demeure le ministère des affaires étrangères et de faire libérer immédiatement notre confrère Lansana Camara. Ce qui arrive aujourd’hui aux journalistes et aux médias privés, la responsabilité incombe à la Haute Autorité de la Communication. Elle refuse de jouer son rôle de rempart. La HAC se claquemure dans un silence assourdissant, donc c’est la porte ouverte à toute sorte d’abus. C’est ce qui nous arrive aujourd’hui et c’est vraiment dommage », regrette Iboun Conté.
D’où son invite aux médias à l’unité d’action.
« La seule chose qui nous reste, c’est de resserrer les rangs et serrer les coudes », recommande le président de l’AGEPI
Bangoura M