Le retrait du SLECG du processus de recensement du personnel enseignant de Guinée, ne semble guère ébranler le syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SENAEASURS), qui campe sur sa position.
Engagé dans une démonstration de force avec le SLECG, le SENEASURS qualifie le retrait décidé par Aboubacar Soumah d’insensé et reste opposé à toute participation du syndicat dirigé par ce dernier aux opérations de recensement au niveau des institutions d’enseignement supérieur.
Contacté dans la soirée du vendredi 29 mars 2019, le secrétaire chargé aux relations extérieures du SENEASURS, s’est montré imperturbable.
« Son retrait du processus de recensement ne fait ni chaud ni froid au syndicat national de l’enseignement supérieur, à plus forte raison les enseignants du supérieur. S’il veut, il n’a qu’à abandonner son recensement, s’il veut il n’a qu’à continuer, mais, aucun membre du SLECG, ne foutra pied à l’enseignement supérieur. S’ils le font, nous allons mettre en branle notre machine de grève. Nous sommes aussi prêts. Il n’est pas le seul capable d’intimider les gens », prévient Lansana Yansané.
Cependant, le SENEASURS se dit disposé à travailler avec le président de la commission de recensement.
« Nous sommes prêts à appuyer professeur Bano Barry, mais à condition qu’il vienne avec des indépendants dans l’enseignement supérieur », annonce-t-il.
Alhassane Fofana