Un collectif d’hommes en blouse, tente d’éradiquer l’hydrocèle, maladie qui enfle les testicules et l’éléphantiasis qui enfle l’un des deux pieds de l’homme.
Des pathologies qui attirent peu l’attention des bailleurs et même des gouvernants alors qu’elles font de grands ravages sur les populations démunies.
Sous l’égide d’Aziz Diop, le préfet de Kankan, une campagne a été officiellement lancée à l’hôpital régional, ce mercredi, 06 mars, en présence des chirurgiens anesthésistes, infirmiers venus de différentes structures hospitalières de la région et représentants d’ONG partenaires.
Au bloc opératoire de l’hôpital régional de Kankan, 35 malades d’hydrocèle sont soumis à des opérations chirurgicales jusqu’au 12 mars courant.
Ces soins exclusivement réservés aux malades d’hydrocèle sont gratuits.
Selon les spécialistes, tous les districts sanitaires de la région de Kankan sont hyper-endémiques aux maladies tropicales négligées même si les efforts consentis ont permis de freiner leur propagation.
« Ayant été rassuré de l’interruption de la transmission de cette maladie, il est temps pour nous de s’occuper des personnes qui ont déjà développé les complications de ces maladies très invalidantes qui ont un impact grave socio-économique sur nos communautés », a fait remarquer Docteur Ansoumane Bérété, le représentant de l’ONG Sightsavers qui pilote ledit projet.
En réponse, le préfet de Kankan a vivement remercié et encouragé ONG partenaires et personnels de l’hôpital régional de Kankan, pour leur dévouement dans la prise en charge des plus pauvres.
Sur place, les participants à cette cérémonie se sont ensuite rendus au chevet de quelques convalescents d’hydrocèle.
A l’échelle nationale, la campagne doit toucher mille personnes souffrant d’hydrocèle ou d’éléphantiasis.
Des opérations similaires ont eu lieu à Faranah, à N’Nzérékoré et à Labé.
De Kankan, Mamadi CISSE correspondant, Mosaiqueguinee.com