A peine lancé, le front national pour la défense de la constitution, reçoit des critiques acerbes, notamment de la part de certains acteurs de la société civile.
Pour Dansa Kourouma, président de la plus grande plateforme de la société civile en Guinée, son organisation n’a pas été conviée à la rencontre constitutive de ce front.
Pire, le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSC), pense qu’une telle initiative est, pour le moment, prématurée.
« Nous n’avons pas été invités ni informés, (..). C’est une rencontre prématurée, prétentieuse et populiste. Tout regroupement ou espace de dialogue a sa raison d’être. Mais en matière légale, c’est une structure légale. Par conséquent, personne n’a sollicité une adhésion, ça devrait être un communiqué qui aurait dû passer à la radio invitant tous les acteurs qui partagent leurs points de vue, d’y être. Mais si d’autres personnes pensent que le front leur appartient, je les assimile à un regroupement politique. (…), ce n’est pas le fait d’être tenu ensemble qu’on devient plus efficace », charge Dansa Kourouma, président du CNOSC.
Par ailleurs, il a soutenu que force doit être à la loi. Par conséquent, selon lui, il ne peut négocier avec quelqu’un les fondements de la démocratie, qui sont entre autre, l’alternance.
C’était à l’occasion d’une à une rencontre du comité de pilotage des massacres du 28 septembre 2009, au ministère de la justice, ce vendredi 5 avril 2019.
MohamedNana Bangoura