Le collectif des victimes des déguerpissements survenus à Kaporo-rails et à Kipé2, oppose un démenti formel au mémorandum déposé par des organisations de la société civile auprès du ministère de l’unité nationale, le 11 avril dernier.
Le collectif persiste et signe que les chiffres fournis par ces structures, ne sont plus d’actualité et que ces states prouvent à suffisance, que ces acteurs de la société civile, n’ont pas travaillé avec les victimes ni de près ni de loin.
Dans ce mémorandum, Dansa Kourouma du CNOSCG et Abdoul Sacko du CROSC-Conakry, avaient exhorté le gouvernement à trouver de la nourriture et des centres d’accueil aux victimes avant le ramadan. Une chose qui n’est pas du goût de ces victimes.
« Nous voulons rappeler ici que nous ne voulons ni de centres d’accueil, encore moins de nourritures, venant d’un gouvernement, qui a bafoué notre dignité tout simplement parce qu’il se sent fort. Mais nous exigeons l’application des textes de lois de notre pays », a annoncé le chargé de la communication du collectif des victimes de Kaporo-rails et de Kipé 2, Mamadou Samba Sow.
Ces organisations ont demandé au ministre de l’unité nationale qu’elles s’engagent à accompagner les victimes pour la procédure judiciaire, auprès de quelle juridiction ? s’interroge Samba Sow qui met en garde tous ceux et toutes celles qui veulent se servir des victimes de Kaporo-rails et de Kipé 2, pour atteindre leurs objectifs inavoués.
Aïssata Barry