Pour le compte du match retour des quarts de finale de la ligue des champions africaines des clubs, le Horoya AC a coulé samedi 13 avril au Maroc devant le WAC, sur le score humiliant de 5 buts à 0.
La défaite est une chose, le score par contre à ce stade de la compétition, est évocateur du niveau du club qui prend le plus gros bide de toutes les confrontations du genre.
Le géant guinéen n’a donc pas que perdu le match, il a surtout laissé des plumes qui suscitent assez d’interrogations sur son niveau, pas forcément technique, mais organisationnel au-delà des gros moyens sur lesquels ne lésine guère son patron, quand ça le concerne.
Passer ce cap pour le roi indéboulonnable du championnat guinéen plutôt du football local depuis des années, était donc l’objectif sportif incontestable de cette année, et qui ne souffrait d’aucun financement proportionnellement.
A cause du niveau de son jeu très enviable s’adossant sur des paramètres irréfutables liés à la décision du club de rompre précipitamment son contrat avec son entraîneur français, Patrice Neveu, les rouges et blancs de Matam devraient encore faire mieux.
Changer un entraîneur non pas pour défaut de résultat, mais plutôt pour incompatibilité d’humeur en pleine compétition où la marche en avant quoique périlleuse est réelle, n’est possible qu’au Horoya, du fait des faucons qui ne pensent pas comme leur patron avide de succès, mais qui osent et peuvent, dans le but de satisfaire leurs poches, aller chercher un bouche-trou pour combler le vide.
Encore une fois, ils ont réussi à gruger leur patron passionné du football et des victoires
Lamine Mognouma Cissé