Être nommé premier ministre, chef du gouvernement dans un pays où des élites rament à contre-courant de la rigueur dans la gestion des deniers publics, être nommé PM dans un pays où des acteurs politiques de l’opposition notamment, plutôt des anciens hauts cadres au parcours sombre, travaillent sans relâche dans le but d’attiser des tensions rédhibitoires à la mise en œuvre d’une vraie politique de développement, donc, être nommé PM dans ce pays où les prédécesseurs à ce poste, se sont illustrés par leur indolence dans la conduite de la coordination de l’action du gouvernement, d’après une certaine opinion, est un échec programmé.
Le soir du 21 mai 2019, sans surprise, Kassory Fofana, lui aussi, était promu à ce poste pour relever ce défi
Le dépositaire du décret, par cet acte important, attend alors du nouveau promu, d’être celui qui saura traduire en réalité sa volonté infaillible et irréprochable de voir le pouvoir d’achats et le cadre de vie des guinéens, s’améliorer.
Donc, sa mission était de poursuivre la dynamique de développement qui préoccupe tant le président qui, sans répit, étant à l’initiative des grands projets, était aussi au cœur de l’exécution de ceux-ci, même dans les plus petits détails.
Celui qui a longtemps souffert des préjugés qui lui prédisaient une aventure similaire à celle moins appréciable faite d’apathie vécue par ses prédécesseurs à ce poste, celui-là même, a su démentir ces élucubrations haineuses qui donnaient sa mission impossible.
On lui a d’ailleurs collé la mauvaise prétention de vouloir ce poste que pour être brodé du titre ronflant de premier Ministre.
Kassory Fofana qui a traversé des situations de ce genre et qui les a vaincues grâce à des qualités qui ne le trahissent jamais et qui lui sont reconnues par des personnes dotées d’un minimum de sens, grâce à ces qualités qui sont la rigueur, l’altruisme, son affection pour le travail bien fait, sa maîtrise des grands dossiers, a donné un sens au poste de premier ministre en étant ce vrai coordinateur de l’action gouvernementale dictée et tracée par le Président de la république.
L’ordre public indispensable au développement qui tient à cœur le Chef de l’État, a été le premier grand chantier auquel s’est attaqué Don kass, comme on l’appelle affectueusement.
Il réussira ce pari grâce à l’installation des PA dans les zones de très grande instabilité.
Conformément à la mission à lui confiée par son patron à Sékhoutoureya, il s’attaquera à la lutte contre la corruption dont il reste à ce jour, de par son passé et de par son présent, le champion en Guinée.
Des cadres succomberont au nouvel ordre de rigueur que le locataire du palais de la Colombe, imposera dans la gestion de la chose publique, comme il l’a si bien annoncé à sa nomination.
Dans la même dynamique, il va engager des grandes réformes économiques avec la création de la MAMRI (mission d’Appui à la mobilisation des recettes intérieures), pour la dématérialisation des régies financières en vue de les rendre plus efficaces dans la mobilisation des recettes.
Kassory Fofana, c’est aussi celui qui s’assume en assumant pleinement ses convictions.
Il se définit par sa fidélité et sa loyauté au président de la république en tout lieu et en toute circonstance.
Chez lui, la fidélité et la loyauté à son chef, sont des vertus qu’il a développés grâce à son éducation et à sa culture comme le dit Paulo Coelho : « la loyauté ne peut jamais être imposée par la force, par la peur, par l’insécurité ou par l’intimidation. Elle est un choix que seuls les esprits forts ont le courage de faire ».
Il est aussi, celui qui agace les indélicats avec le franc-parler qui le caractérise pourtant.
L ’homme ne croit qu’à son destin et ne s’inscrit jamais dans un projet individuel.
Par contre, il est toujours porté sur des projets d’intérêt commun…
A la prochaine…
Amadou Kaba