Faut-il oui ou non changer la constitution en vigueur ? C’est l’un des sujets qui font objet de débat politique ces dernières semaines.
Un collectif d’une soixantaine d’anciens membres du Conseil Nation de la Transition (auteur de la constitution de 2010), s’y oppose fermement, des organisations de la société civile ont également pris position contre, tout comme des leaders de partis politiques de l’opposition qui multiplient les déclarations interpellatives.
A la mouvance présidentielle, on entretient encore le flou.
Si Individuellement, certains comme le député Amadou Damaro Camara ou l’ancien ministre Alhousseine Makanera Kaké, essayent d’expliquer la nécessité d’adopter une nouvelle constitution, officiellement le RPG Arc-en-ciel, n’a encore fait aucune déclaration.
Dans les réunions politiques du parti, ce sujet n’aurait jamais été évoqué, apprend- t-on auprès d’une responsable.
« Je n’en ai jamais entendu parler. Moi je pense que ce débat-là est surtout du côté de l’opposition », affirme Dr Hady BARRY, membre du bureau politique national du parti au pouvoir.
« Je ne sais pas si le RPG va proposer un changement de constitution, mais moi je fais partie de ceux qui pensent qu’il faut le faire. Un moment viendra effectivement, il va falloir poser cette question au peuple », ajoute-il.
Pour Dr Barry, l’adoption de la constitution en vigueur, n’a pas obéit au prérequis d’élaboration d’une constitution, il faudrait qu’il y ait une assemblée constituante, par exemple dit-il.
« La constitution actuelle, ce n’est pas le peuple de Guinée qui s’est prononcé, la constitution actuelle c’est le fruit d’un consensus », relève-t-il.
Par ailleurs, on constate que l’idée d’un referendum pour une nouvelle constitution, se matérialise de plus en plus dans les discours dithyrambiques des hauts cadres du parti au pouvoir, mais aussi à travers les affiches et banderoles dans les lieux publics et surtout lors des meetings politiques, aux slogans ‘’Oui à une nouvelle constitution’’, ‘’Oui à un référendum’’
Billal