C’est une guerre de leadership sans précédent qui se joue au sein du parti de feu Jean Marie Doré.
Celui-ci, décédé le 29 janvier 2016, a été remplacé lors d’un congrès ordinaire par Jean Alfred Mathos, élu pour un mandat de quatre ans. C’était le 24 Septembre 2016.
Le 03 mars 2019, ce mandat a été écourté à l’issue d’un congrès extraordinaire, qui a vu Jacques GBonimy, ancien commissaire de la CENI, porté à la tête du parti.
Une décision inacceptable pour Me Mathos qui, porté par ses partisans, a récemment réaffirmé qu’il est et reste le Président légitime du parti.
Il ira plus loin, en menace même d’ester en justice aux fins de faire suspendre toutes les activités de l’Union pour le Progrès de la Guinée.
Deux camps antagonistes se forment donc au sein de l’UPG. Des médiateurs s’impliquent mais aucune solution consensuelle, ne pointe à l’horizon. Le parti est de facto bloqué.
Le camp de Jacques Gbonimy, n’arrive toujours pas à entamer la moindre activité, parce que le dernier congrès n’est toujours pas validé par le ministère de l’administration du territoire.
Celui-ci prend tout son temps sans aucune raison officielle. Conséquence, Jacques Gbonimy, certes élu par le congrès de début mars, mais loin de prendre les commandes du pays.
Pour rappel, on reproche à Me Mathos, en plus d’avoir laissé le parti plonger au fil des ans, de s’être fait élire conseiller communal sur la liste de l’UFR, le parti dirigé par Sidya Touré, à Matam.
Billal