A la place du président de République, c’est le ministre d’État secrétaire général à la présidence, qui a présidé la cérémonie de clôture de la célébration de la 26e journée mondiale de la liberté de la presse, en Guinée.
Une journée célébrée sous le thème « le rôle des médias dans le renforcement de la démocratie ».
Pour Naby Laye Kiridi Bangoura, les journalistes, ont plus que besoin de formation, plus que jamais, parce qu’ils utilisent, dit-il, des outils qui sont devenus de masse et qui vont extrêmement vite.
« Il faut que, sans désemparer, le partenariat entre le ministère et la presse privée, mais aussi les acteurs de la presse publique, puissent mettre des programmes de renforcement de capacités en utilisant d’abord ce qu’on a auprès de nous. L’expérience de nos doyens, la compétence des cadres qui sont ici, les institutions d’enseignement que nous avons. (…) Nous allons imaginer des fonds d’appui de formation en Guinée et à l’extérieur, parce que mieux vaut former les jeunes journalistes pour faire face aux enjeux de leur métier que de continuer à revenir sans cesse sur les faiblesses que nous constatons régulièrement », a indiqué le ministre d’Etat.
Kiridi Bangoura, a également touché du doigt le cadre légal et réglementaire du métier.
« Plus ce cadre-là est accepté et appliqué par les pratiquants que vous êtes (les professionnels), plus, il est facile de résister à ceux qui seraient tentés de limiter la liberté de la presse. Moins, les lois sont appliquées par les professionnels, plus est facile, les attaques des ennemis de la presse. Il est extrêmement important qu’une nouvelle énergie se consacre à cette tâche-là », a poursuivi le ministre d’État, secrétaire général à la présidence.
Il faut noter que cette journée a été marquée par une série de panels et aussi une formation en faveur d’une trentaine de journalistes en matière d’éthique et de déontologie.
Al Hassan DJIGUE