Au lycée Léopold Sédar Senghor, situé au quartier Yimbaya dans la commune de Matoto, que nous avons visité mercredi matin, les cours évoluent à merveille, malgré que l’école guinéenne ait connu des perturbations, durant plus d’un mois pour cause de grève des enseignants.
Selon le proviseur dudit lycée, le taux d’exécution des programmes, varie d’une classe à une autre et d’une matière à une autre.
« Pour notre part, on a fait la part des choses sur l’évolution au niveau de chaque matière et de chaque profil de chaque niveau. Nous avons constaté effectivement que nous sommes dans le temps imparti, que nous pourrons achever tout le programme. (…). Aujourd’hui, nous avons des professeurs qui sont au niveau de 92%, d’autres à 82 ou 83%. Ça veut dire que le temps qui a été ajouté par le département, pourra permettre aux professeurs, un peu en retard, de finir le programme. Ceux qui finissent bientôt, pourront se concentrer sur les questions de consolidation et des exercices », a expliqué Balla Diarra, proviseur dudit lycée.
Bien que les cours aient bien évolué du côté du lycée Senghor, cet établissement ne reste pas pourtant indifférent d’une réalité qui frappe la plupart des écoles, en cette fin d’année. Il s’agit de l’absentéisme des élèves.
Selon Balla Diarra, le taux de fréquentation a considérablement diminué depuis le début du mois de mai.
« Depuis le début du mois de mai, les enfants sont épuisés, le taux de fréquentation a baissé. Certains viennent en retard et d’autres mêmes ne viennent pas. On en appelle à la conscience des parents d’élèves, pour qu’ils comprennent que les cours continuent de se dérouler au lycée Léopold Sédar Senghor. Nous ne sommes pas en fin d’année, les professeurs sont en train de faire leur devoir, il faut qu’ils mobilisent les enfants de rejoindre les classes », a-t-il dit avant d’insister sur le fait que la grève n’a pas causé d’effet sur l’évolution des cours dans son établissement.
Selon notre interlocuteur, les cours au sein de son établissement, iront jusqu’à la fin du mois de juin prochain. Les examens nationaux ne peuvent eux, se tenir qu’au début du mois de juillet.
MohamedNana Bangoura