Le président de l’UFDG en séjour en France, multiplie des sorties médiatiques dans ce pays.
Par médias interposés, il mène une guerre de communication larvée avec des proches d’Alpha Condé qui utilisent les mêmes canaux pour déconstruire ses accusations.
Quand Cellou brocarde la gouvernance en dénonçant la boulimie du pouvoir de l’actuel patron du pays qu’il accuse de vouloir changer la constitution convenant mieux à sa volonté de se maintenir au pouvoir, au-delà de 2020, les partisans du président puisent les arguments dans le passé de l’opposant d’aujourd’hui pour lui répondre.
« En 2001, Cellou Dalein Diallo, à l’époque ministre des Travaux publics, a dirigé la campagne en Moyenne-Guinée pour le oui au référendum, et d’autres ont contribué à faire passer cette révision de la Constitution, qui a fait passer le mandat de cinq à sept ans, sans limitation, c’est-à-dire l’instauration d’une présidence à vie », a révélé le secrétaire général de la présidence Naby Youssouf Kiridi Bangoura, discréditant ainsi le plus redoutable opposant à leur projet de création d’une nouvelle république.
L’ancien premier ministre n’avait donc pas le choix que d’avouer et de regretter sa forfaiture d’alors, en vue d’être conforme à son combat de défense de la constitution.
Cet aveu d’un passé peu honorable s’avérait obligatoire pour cellou Dalein Diallo.
C’est donc un mea culpa, 18 ans après le soutien à une modification de la constitution, qui d’après Cellou, avait plongé le pays dans un cycle de violences infernales.
Son engagement futur contre une autre modification de la constitution est désormais, décomplexée et aseptisé des ingrédients d’illégitimité.
L’administration serait tout aussi aseptisée si tous ceux qui ont un parcours similaire à celui du chef de file de l’opposition guinéenne, faisaient la même chose !
Scénario impossible, car ce sont des personnes qui, pendant ces moments donnés, ont tenté par des agissements peu orthodoxes, de nuire à leur patron et a son parti, pour lesquels, ils forgent de grande fidélité.
Mohamed