Le bras de fer ne semble pas faiblir entre les femmes manifestantes et Hadja Gnalen Condé, préfète de Fria.
Déjà très tôt, ce mercredi matin pendant que le ton pourrait se durcir, les femmes ont réussi à barricader l’entrée principale de la préfecture.
L’administration est paralysée, le drapeau en berne comme des jours de deuil, la cour de la préfecture déserte.
Pour ce deuxième jour de grogne, les femmes protestataires, s’organisent encore pour battre le pavé en vue de réclamer le départ de la préfète.
« Nous nous organisons pour encore manifester jusqu’à ce que nos revendications, soient prises en compte. Gnalen Condé est à l’origine de toutes les divisions et nos malheurs. En 5 ans, elle n’a rien pu poser comme acte positif et au-delà, elle ne cesse de nous mélanger. Nous avons posé nos problèmes au gouverneur mais pour le moment rien n’est envisagé et elle (Gnalen Condé), continue à clamer qu’elle serait la sœur du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, le Général Bourema Condé. Nous allons manifester donc pour qu’elle quitte Fria », a confié une des nombreuses femmes manifestantes.
Pendant que la préfète reste recluse à sa résidence sous un important dispositif sécuritaire, la ville vit dans la crainte de replonger à nouveau dans les violences survenues lors des premières journées de manifestations en début de ramadan dernier.
Nous y reviendrons !
De Fria, Camus Junior