A l’assemblée générale ordinaire du PADES, ce samedi 15 juin, à Conakry, la répression de la manifestation organisée par le FNDC à N’Zérékoré, le jeudi dernier, a été le point principal évoqué.
A propos, le coordinateur en charge des affaires administratives du parti, Mohamed Kaba, n’a pas mâché ses mots, allant jusqu’à se monter alarmiste.
« Ce qui s’est passé à N’Zérékoré peut impacter négativement sur l’unité nationale et pourquoi pas la remettre en cause ».
Malheureusement, affirme-t-il, il y a des événements qui se produisent aujourd’hui en Guinée qui vont à l’encontre de la démocratie et des droits humains.
« Vous avez vue l’intervention du préfet de N’Zérékoré, qui n’est pas allé dans le sens de l’apaisement de la situation », a-t-il dénoncé avant d’exiger que lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue.
« Nous pensons qu’il faut laisser la libre expression à tous les citoyens quels que soient leurs bords politiques, parce que c’est un droit constitutionnel. Je cite l’article 21 dans ce sens, et nous estimons que ce qui est arrivé est extrêmement grave. Le porte-parole de la police nationale, a dit qu’il y aura des enquêtes et nous insistons pour que ces enquêtes soient menées et qu’elles aboutissent à une véritable justice. Je précise que nous avons des militants blessés et c’est une préoccupation majeure pour le parti », a-t-il rappelé.
Hadjiratou Bah