Le Syli national de Guinée, s’est de nouveau incliné, ce dimanche contre les pharaons d’Égypte.
C’était au compte du dernier match de stage de préparation pour la CAN 2019, qui devrait débuter dans quelques jours.
Cette troisième défaite d’affilée de l’équipe de Paul Put, suscite et à juste raison assez de doutes et d’inquiétudes chez les supporteurs.
Les acteurs au premier plan, concernés par la gestion de Syli au niveau du staff et de la fédération, possédés par l’obsession de garder la main mise sur certains de leurs intérêts et des supporteurs totalement innocents de ces attitudes susmentionnées, se forcent à trouver les mots pour banaliser ces revers successifs subis par l’équipe depuis le début de sa préparation.
La rhétorique désormais moins mélodieuse chez eux et qui bourdonne dans les oreilles, c’est de dire « c’est des matches amicaux et il faut perdre pour corriger ses erreurs », entend-t-on.
NON, après trois matches tests joués, c’est toujours les mêmes maux qui reviennent.
C’est le manque d’agressivité des joueurs, absents dans les duels, et le manque de lucidité et d’efficacité des attaquants devant les buts.
Il y a aussi l’absence d’orgueil de réplique chez les mêmes joueurs, après être menés au score.
Au pire, on note des problèmes de choix de personnes pour l’entraîneur et des difficultés d’imposer et de faire appliquer une tactique de jeu ou la possibilité pour lui d’adapter cette tactique à l’évolution du match.
En ce qui concerne le choix des hommes, le positionnement de certains joueurs dans le jeu et la présence d’autres dans la sélection, jettent un doute sur la capacité du staff du Syli à porter au pinacle, les attentes de tout un peuple, celles de voir leur équipe briller lors de cette compétition.
Sans être alarmiste, il y a, par contre de quoi pour se faire du mouron, avec une équipe qui ne rassure nulle part, aussi bien sur le plan du jeu, que sur le plan du comportement des joueurs, au cœur des critiques les plus acerbes.
Les chauvins, croiseront les bras et continueront à prier que ces joueurs, encadreurs techniques et administratifs, ces encombrants, aient le génie de résurgence, pour tout améliorer.
Mognouma Cissé