Le comité inter-parties (CIP), a tenu ce jeudi, 27 juin 2019, sa première réunion en vue de l’organisation des élections législatives.
Cette rencontre portait essentiellement sur les informations concernant la mise en place des démembrements, mais aussi sur le processus de recrutement d’un cabinet d’ingénierie pour la fourniture d’une solution complète de gestion du fichier électoral
Présent à cette réunion, le directeur du NDI, Paul Amegakpo, a indiqué qu’il était important d’aller à ces échanges pour plus de transparence dans le processus.
« Nous avons voulu marquer cette première réunion, par le fait de la nécessité pour la CENI de partager des informations importantes sur les premières étapes du chronogramme (…). Donc, il est important que les acteurs politiques, mais aussi de la société civile puissent avoir de la source, les informations utiles et fiables. Et cette réunion ne sera pas la dernière. Le NDI continuera à apporter son appui », a-t-il assuré.
Bakary Mansaré, vice-président et représentant de la CENI, a pour sa part, invité l’ensemble des acteurs à faire des propositions concrètes.
« Au regard des enjeux, je voudrais appeler humblement chaque participant, à une explication objective et au détachement, sans lesquelles, les étapes de cette séance ne peuvent être couronnées de succès. C’est dire en fait, que la CENI attend des propositions concrètes afin que vous exprimiez vos interrogations. Et bien entendu la CENI fournira les éclairages nécessaires », a-t-il invité.
Plusieurs thématiques ont été débattues au cours de cette journée.
Il s’agit :
– Des défis organisationnels liés à la mise en place, fonctionnement et critères de désignation des membres des démembrements ;
– De la présentation du tableau de bord juridique des élections législatives ;
– Informations sur le processus de recrutement du cabinet d’ingénierie pour la fourniture d’une solution complète de gestion du fichier électoral en République de Guinée.
Faut-il le rappeler, à l’issue de la retraite de Kindia, la CENI avait tablé sur 235 jours pour pouvoir organiser les prochaines élections législatives.
Abdourahmane Diallo