Ces derniers jours, les correspondants de la radio privée Nostalgie Guinée, sont sortis de leur silence pour dénoncer le non-paiement de leurs arriérés de piges.
Leur porte-parole indiquait dans une précédente dépêche publiée dans nos colonnes, que lui et ses collègues, sont ahuris de constater qu’après plus d’une année et demi de démarches menées auprès de la direction de cette radio, aucune ligne n’a bougé.
Le PDG de la radio Nostalgie, contacté par notre rédaction, vient de réagir par rapport à ces accusations.
D’abord, Souhel Hajjar, a botté en touche les accusations, soutenant que c’est complètement faux.
« On leur doit, je crois, pour 4 ou 5 mois, quelque chose comme ça. On a arrêté de travailler avec eux depuis assez longtemps. En fait, il y a eu pas mal de malversations dans le rapport qui a été fait par rapport au nombre de piges qui ont été fournies. On s’est rendu compte qu’en fait, il y a eu pas mal de malversations dans cela. On a arrêté avec eux depuis très longtemps. J’ai vu sur votre article qu’ils réclament plus d’un an et demi d’arriérés de salaire. Attendez ! C’est complètement faux », indique-t-il.
Le patron de la radio, a tout de même confié que des études de fond, sont en train d’être menées pour éclaircir la situation.
« Et donc, c’est pour cela qu’on est en train de mener une étude de fond sur tout ce qui a été payé déjà auparavant. Parce que, ça fait des années qu’on travaillait avec eux. On est en train de faire tous les calculs depuis quelques temps pour refaire une situation exacte avec eux. C’est vrai, ils sont pressés de recevoir leur argent. On peut comprendre pourquoi, parce qu’ils ont peur qu’on revienne sur des choses qui avaient été payées avant et qui n’étaient pas dues. Ça demande un travail énorme à faire. Pour ce qu’ils réclament, j’avais préparé des documents qu’ils doivent remplir et nous dire exactement qu’est-ce qu’ils ont fourni comme piges dont ils réclament le paiement (…) », a-t-il confié.
Avant d’ajouter que beaucoup parmi eux, ont reçu des avances conséquentes. Et que la direction va entrer en contact avec eux pour leur donner sa position.
« S’ils sont d’accords OK, s’ils ne sont pas d’accord, ils n’ont qu’à faire ce qu’ils veulent. Mais nous, ça ne nous fera jamais changer d’avis », a-t-il prévenu.
Abdourahmane Diallo