Comme il est désormais de coutume avant le démarrage du championnat guinéen pour la nouvelle saison sportive 2019-2020, la Ligue Guinéenne de football professionnel était face à la presse, ce mercredi 21 août, à son siège à Conakry.
Il était question d’annoncer les préparatifs du nouvel exercice.
La LGFP a annoncé que le coup d’envoi de la nouvelle saison sera donné les 20, 21, 22 et 23 septembre prochain sur les différents stades du pays.
Ce point de presse a été animé par le Président Mathurin Bangoura, entouré du Secrétaire Général Mamady Diomandé, et de quelques responsables de cette instance.
Trois dates fixées, pour le démarrage
« Nous sommes prêts à faire démarrer le championnat guinéen de Ligue 1, saison sportive 2019-2020, les 20, 21, 22 et 23 septembre prochain. C’est après deux réunions consécutives que ces trois dates ont été retenues. C’est vrai que par le passé, les dates du démarrage n’ont pas été respectées, mais rassurez-vous, on s’est déjà accordé avec les clubs. Le championnat donc va bien démarrer à ces dates indiquées. C’est nous qui confectionnons les maillots, c’est nous qui donnons les subventions », a assuré le président de la LGFP.
Mathurin sur les Subvention qui seront allouées aux clubs
« Il a été accepté que le championnat démarre avec les subventions. On va continuer à subventionner les clubs. Que les présidents se rassurent. Mais par rapport à ces subventions, nous reconduisons comme l’année passée la même subvention. Quand nous aurons les moyens qu’il faut, la tendance sera renversée. Les clubs de Ligue 2 percevront plus que ceux de la L1. Nous sommes en train de nous battre pour mobiliser plus de sponsors dans ce sens », a-t-il déclaré.
Mathurin Sur les infrastructures sportives comme « des champs de patates »
Partout dans le monde, les infrastructures, c’est du ressort des gouvernements. L’année passée, il y avait des clubs qui avaient décidé de venir jouer à Conakry, pour garantir la qualité du football. Mais aujourd’hui, aucune infrastructure n’est construite. Il y a cependant certains clubs qui nous ont dit qu’ils vont continuer à jouer à l’intérieur du pays. Mais est-ce que ces stades sont prêts à recevoir ? Non. Mais puisque ces clubs ont exigé, nous allons envoyer des délégations pour voir si c’est OK. Presque tous les terrains ne peuvent pas recevoir de rencontres à domicile. Ils ressemblent à ce jour à des champs de patates. Une mission ira à Kankan voir si le stade répond aux critères. Si c’est le cas, il n’y a pas de raison que les clubs ne jouent pas là-bas.
La gestion de la commission des arbitres…
Je l’ai toujours dit, de faire de sorte qu’on puisse se comprendre avec la Fédé, pour ce cas précis. Mais chaque fédération continentale à sa manière de fonctionner. La gestion de la commission des arbitres devait être ramenée à la Ligue guinéenne de football. Ailleurs, c’est les Ligue qui gère. Allez demander dans les autres pays, qui gère les commissions des arbitres ? C’est la Fédération, ou la Ligue ? Allez, vous informer. Vous partez au Mali, il y a plus de 64 centres sportifs. Ici, on peut avoir plus de 20 équipes, pour un seul stade. Aider à comprendre. On ne va pas rentrer dans des guéguerres avec la fédé sur ce point.
Le stade de Nongo opérationnel pour cette saison ?
Je ne suis jamais allé là-bas. Il parait que la pelouse ne répond pas encore aux critères. Il revient à l’Etat guinéen de faire de sorte que ce stade soit opérationnel. J’ai appris qu’il y a une mission de la CAF qui est attendue prochainement ici, pour l’homologation de ce stade. Avec un seul stade pour tout le pays, c’est difficile de pratiquer le vrai football. Je ne trouve pas de raison qu’on continue encore à jouer dans un seul stade, au 28 septembre.
Les stades sont vides. Ce qu’il faut pour ramener les supporters
Nous demandons à vous de la presse, qu’est-ce qu’il faut pour ramener les supporters au stades ? La saison dernière, on a offert 70 motos, pour attirer les gens. Mais ça ne suffit pas encore. Aider nous, pour qu’ensemble, on puisse voir quel moyen on va utiliser, pour que les gens reviennent dans les stades.
Des nouveautés cette année ?
L’année dernière, on est parti sans aucune subvention de l’Etat. Pour cette année, nous allons voir pour passer le cap de l’année passée. Voir comment ou puisse attirer les gens. Dire aux clubs qu’on ne peut pas prétendre jouer le championnat, sans un centime.
Sur les interminables reports de matchs…
Si je suis là, même si le Horoya joue en Afrique du Sud, ils joueront les matchs. Il n’y aura pas plus de deux reports. Tous les clubs seront au même pied d’égalité. Rassurez-vous, il n’y aura plus de reports, pour faire la pagaille dans notre championnat.
LAMINE Touré