A la suite de la réquisition faite par le procureur Ibrahima Sory Touré, pour condamner à 5 ans de prison ferme Badra Koné et ses co-prévenus, les avocats de défense composés de Me Mohamed Traoré, Me Béa, Me Pépé Antoine Lamah et autres, dans leurs plaidoiries, ont réfuté en bloc les arguments développés par le représentant du ministère public.
Au sortir de l’audience qui a été renvoyé à demain mardi, pour le verdict final, Me Pépé Antoine Lamah, devant les médias s’est montré rassurant quant à une suite favorable pour ses clients dans cette affaire.
« Nous sortons de ce procès avec le sentiment d’avoir démonté l’accusation porté à l’encontre de M. Badra Koné et de ses 2 Co-prévenus. Tout au long des débats le ministère public a été dans l’incapacité d’apporter un seul élément qui peut soutenir les faits qu’il a porté à l’encontre des suspects. Pour son réquisitoire il s’est contenté de requérir une peine lourde sans pour autant soutenir cela par une démonstration juridique basée sur un élément factuel. Nous appelons cela de la fantaisie, de l’arbitraire et nous estimons que de telle démarche ne doit pas être avalisée par le tribunal. Nous avons confiance en nos arguments, nous espérons que le tribunal va tirer les bonnes leçons en jugeant que des innocents ne doivent pas se retrouver en prison, la place des membres du FNDC, que je considère comme des patriotes n’est pas la prison », a estimé l’avocat.
A rappeler qu’Aly Badra Koné et ses deux Co-prévenus sont poursuivis pour usurpation de titre et fonction, participation délictueuse à un attroupement et tenue de propos menaçants.
Al Hassan DJIGUE