A la faveur d’une mobilisation, contre le projet de changement constitutionnel en Guinée, à l’appel du FNDC, hier samedi à Paris, le coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG, Ousmane Gaoual Diallo, sans filtre, s’en est vertement pris au président guinéen Alpha Condé, par des propos pas très catholiques.
« Il a exprimé le souhait de mourir président, on va l’aider , mais c’est avant 2020, parce qu’il n’est pas interdit de tuer des présidents, il n’est pas interdit que les présidents meurent. De toutes les manières , à la fin de son mandat, le peuple aura toute sa légitimité de se débarrasser d’Alpha Condé, ceci n’est pas un secret , et nous ne cachons pas nos visages» a-t-il déclaré d’entrée.
Ensuite, le député uninominal de Gaoual a mis en avant, la souveraineté des peuples, en justifiant les récentes révolutions, enregistrées par certains États africains.
« Lorsque vous violez les lois de la République, vous êtes un délinquant, et lorsque vous violer la constitution, vous êtes passible de tout ce que le peuple veut vous faire. Le peuple est le seul instrument souverain, dans une nation. Le Soudan vient de faire l’expérience, l’Algérie en a fait aussi, le Burkina Faso a goûté au bonheur de se libérer» a-expliqué Ousmane Gaoual Diallo.

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