Le conseil national des organisations de la société civile guinéenne a renouvelé le week-end dernier son bureau exécutif a Dabola a l’issue d’un congrès. Un bureau d’ores et déjà contesté par le président du conseil régional des organisations de la société civile, qui considère cette élection comme une nomination.
Abdoul Sacko insiste et persiste que ce n’est pas une élection qui a reconduit Dansa Kourouma et son équipe au bureau exécutif du CNOCS. Selon lui, il y’a eu violation des textes de lois de l’organisation dans la façon de convoquer la rencontre.
« Il faut comprendre qu’il ne peut y avoir de congrès sans les installations des bureaux au niveau régional, communal et préfectoral. Pour cela, il faut une commission transparente mis en place composée de toutes les entités. Ce principe a été violé par Dansa et son groupe. Une autre violation des textes de loi, c’est le mail qui a convoqué cette rencontre. Un courrier qui parle de pré-congrès au lieu de congres comme il est mentionné dans les textes qui régissent l’organisation. Nulle part dans les textes du CNOSCG il est mentionné un pré-congrès », explique Abdoul Sacko.
Puisque, ces principes n’ont pas été respecté, le président du conseil régional des organisations de la société civile, reste convaincu que ce bureau ne représente pas le CNOSCG.
Pour ce faire, sa structure a adressé un courrier au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation pour mettre fin
« C’est une lettre d’information que nous avons adressé au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation. Nous l’avons informé que cette soi-disante élection qui s’est passée à Dabola, ne représente pas le CNOSCG. Nous comptons aussi saisir toutes les institutions habilitées à mettre fin à ces genres de démarches au sein de la société civile guinéenne », précise-t-il.
Bien décidé à contester ce bureau, Abdoul Sacko conclu par, nous le citons : « Nous ne pouvons pas nous associés à quelque chose qui, dans la forme et dans le fond, viole les textes de l’organisation».
Kouboura Baldé