C’est un Aboubacar Soumah déçu, qui a réagi ce mardi au sujet de l’interpellation puis le placement sous mandat de dépôt hier lundi, du premier secrétaire adjoint et du chargé à la communication et de 10 autres membres du syndicat qu’il dirige.
Au regard de ces arrestations devenues récurrentes dans les rangs des syndicalistes membres du SLECG, le secrétaire général du SLECG déduit une mauvaise foi du gouvernement à amorcer les négociations proprement dites avec eux.
« Ces arrestations nous amènent à déduire que le gouvernement n’est pas prêt à négocier avec nous. Sinon, comment on peut arrêter des syndicalistes qui revenaient d’une négociation avec le gouvernement, les kidnapper? Ça veut dire que lorsque nous étions dans la salle, lui, il avait déjà monté un guet-apens. Cela prouve qu’il n’est pas prêt à lancer les négociations (…) », a-t-il évoqué.
A en croire le secrétaire général du SLECG, il n’y aura pas de négociations, avant la libération des membres détenus.
Alhassane Fofana