Dans un récent courrier qu’il avait adressé au gouvernement, le SLECG exigeait, en plus d’une proposition concrète par rapport aux huit millions qu’il réclame comme salaire de base en faveur du personnel enseignant, l’engagement à la fonction publique des enseignants contractuels dits d’État.
Depuis lors, aucune suite n’a été donnée à ces réclamations au syndicat dirigé par Aboubacar Soumah.
Choqué par cette attitude qu’il qualifie de ‘’méprisante’’ à leur égard, le numéro 1 du SLECG, de nouveau, brandit la menace de déclencher une grève générale et illimitée.
Pour le secrétaire général du SLECG, si rien n’est fait d’ici le 05 janvier prochain (date butoir), le bureau exécutif national du SLECG se retrouvera pour décider de la suite à entreprendre pour se faire entendre.
« Si rien n’est fait d’ici le 05 janvier prochain, l’Assemblée se retrouvera automatiquement et décidera de la suite à adopter, parce que nous nous avons les moyens légaux à notre disposition, et nous userons de ces moyens pour faire aboutir nos revendications », a-t-il lancé.
Selon nos informations, le bureau exécutif national du SLECG devrait, dès ce samedi, 04 janvier 2020, se retrouver, pour envisager ce qui se dessine.
Alhassane Fofana