Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLECG n’a pas attendu longtemps pour réagir contre le protocole d’accord signé entre l’intersyndicale de l’éducation et le gouvernement guinéen.
Selon le numéro 1 du syndicat à l’origine de la crise qui paralyse présentement le secteur de l’éducation, le protocole d’accord signé entre l’intersyndicale de l’éducation et le gouvernement n’engage aucunement le SLECG qu’il dirige.
« Nous ne sommes pas signataires du protocole. Donc ça ne nous engage pas, ça n’engage que les structures signataires du protocole et leurs bases. Nous sommes droits dans nos bottes, nous sommes en grève et la grève continue jusqu’à ce que le gouvernement nous invite », a-t-il tranché.
Poursuivant sa communication, Aboubacar Soumah ajoute que les enseignants sont à tous les niveaux préparés à ne céder d’un iota à ce protocole d’accord, qui n’est pas signé par leur secrétaire général.
« Tous nos représentants à la base sont déjà préparés à cela. Tous savent que ce n’est pas un protocole qui est signé par leur structure qui est le SLECG. Tous les enseignants sont informés, ce protocole ne nous engage pas et même l’enseignant qui est à Yomou comprend que le signataire n’est pas le secrétaire général du SLECG, conforment aux instructions que nous avons indiquées dans l’avis de grève qui dit que la grève ne doit être suspendue ou levée que par la voie de son secrétaire général », a-t-il fait savoir.
Enfin, il a appelé les enseignants à continuer à suivre le mot d’ordre de grève avec beaucoup plus de détermination.
Alhassane Fofana