Au terme de l’audition de cinq d’entre eux, ce samedi, au commissariat central de Bonfi (Matam), les neuf syndicalistes membres du SLECG y compris l’enseignant déshabillé par le proviseur du lycée Bonfi, ainsi que deux élèves, auraient été aussitôt dispersés dans différents commissariats de Conakry où ils ont passé leur première nuit en détention.
En dépit de toutes les interventions de leur conseil, les onze mis en cause ont été tous conduits en prison, ceci, en attendant l’audition des six autres dans la journée de ce dimanche.
Contacté par mosaiqueguinee.com, le principal avocat du SLECG, juge inadmissible que des syndicalistes soient arrêtés dans l’exercice de leurs droits.
Pour lui, cette affaire ne vaut pas la peine d’une garde-à-vue encore moins d’une procédure judiciaire.
«…Ça ne vaut pas le coup d’une mise en garde-à-vue à plus forte raison d’une procédure judiciaire. Je crie à l’injustice et je sollicite leur mise en liberté. Dans cette affaire, c’est plutôt le proviseur du lycée Bonfi Alhassane Bérété qui devrait être en prison, parce que c’est lui qui en est l’instigateur », a pesté Me Béa.
A en croire cet avocat, une plainte contre le proviseur Alhassane Bérété pourrait être déposée dans les prochaines heures par le SLECG.
Affaire à suivre!
Alhassane Fofana