Le jeudi dernier, la ville de Labé a été le théâtre de violents affrontements qui ont coûté la vie à trois personnes, en plus des deux autres tuées la première semaine de l’appel à la résistance du FNDC.
Mais parmi ces victimes, que déplorent les citoyens, figure l’ambulancier qui a été assassiné par les forces de sécurité, alors qu’il se rendait à la grande mosquée pour récupérer le corps d’un jeune tué par balle.
Au regard de l’émoi que cela continue de susciter dans la cité de Karamako Alpha Mo Labé, notre reporter a rencontré le responsable régional de l’organisation Guinéenne de défense des droit de l’homme.
Pour Idrissa Sampiring Diallo, la ligne rouge a été franchie avec cette attaque contre l’ambulance.
« Nous disons que l’attaque de l’ambulance et l’attentat contre la vie de l’ambulancier pourrait relever d’un crime contre l’humanité. Puisque, ça viole complètement le droit international humanitaire ratifié par la Guinée (…). Nous, nous estimons que ce qui s’est passé à Labé, on a franchi la ligne rouge des violations des droits de l’homme », a(t(il indiqué.
Il a par ailleurs ajouté qu’après cette crise, les autorités Guinéennes auront à s’expliquer autour de ce cas, qui viole le droit international humanitaire.
« Je pense que nous aurons des difficultés autour de cette question de l’ambulancier de l’hôpital régional vis-à-vis de nos partenaires à l’international. Pour le moment, nous sommes en période de crise. Mais, je crois qu’au sortir de cette crise, la Guinée aura à s’expliquer autour de cette question », a-t-il souligné.
Il faut rappeler, qu’à la suite de l’assassinat de l’ambulancier, des patients ont quitté l’hôpital régional pour rejoindre leurs domiciles, faute de médecins traitants. Et parmi ceux-ci, deux ont perdu la vie nous a confié le responsable régional de l’OGDH.
Doura