Les débats de fond se sont poursuivis ce jeudi, 16 janvier 2020, dans l’affaire de l’attaque du magasin d’armement du bataillon spécial des blindés du camp Alpha Yaya Diallo.
Au nombre de 27 dont cinq (5) en fuite, ces militaires sont tous poursuivis pour détention illégale d’armes, complot, vol aggravé, incitation à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, révolte, désertion entre autres.
La journée de ce jeudi a permis la comparution de trois prévenus, qui ont été longuement écoutés par les membres du tribunal et l’assistance, étant donné que l’audience est publique.
Cependant, les avocats de la défense ont demandé la mise en liberté d’un des prévenus, sous prétexte que dans l’ordonnance de renvoi par devant le tribunal criminel, aucun chef d’accusation n’est signifié à l’agent.
Une demande contestée aussitôt par les avocats de la partie civile. Pour eux, cette demande de mise en liberté n’est pas opportune, parce que disent-ils, elle serait de nature à entraver la manifestation de la vérité.
« Nous avons estimé qu’il y a lieu d’attendre que les autres accusés soient entendus pour permettre à tout un chacun de savoir en réalité qui a fait quoi dans cette affaire (…). Je crois que la journée d’aujourd’hui a été marquée par un succès, parce que nous avons pu suivre la déclaration de deux accusés. Et j’ose croire que la sérénité est revenue et que les jours à venir nous pouvons aller beaucoup plus vite », a indiqué Me Lancet 3 Doumbouya, avocat de la partie civile au sortir de la salle d’audience.
En dépit du fait que leur demande a été rejetée par la présidente du tribunal, Me Pépé koulémou, de la défense dit être confiant quant à la manifestation de la vérité.
« Nous estimons que le droit sera dit, parce que nous avons confiance en madame la présidente du tribunal. L’espoir est permis », a-t-il souligné.
Rendez-vous est donc pris pour le mardi, 21 janvier 2020 pour la suite des débats.
Doura