Le procès des enseignants membres du SLECG poursuivis pour menaces, injures, coups et blessures volontaires et violences a effectivement démarré ce jeudi 16 janvier 2020 au tribunal de première instance de Mafanco.
Puisqu’il s’agit d’une affaire de flagrant délit, la journée d’aujourd’hui était exclusivement axée au débat.
Après lecture des chefs d’accusation, les prévenus ont été amenés à défiler devant la barre pour s’expliquer.
Et tous ont, à l’unanimité rejeté en bloc les charges articulées contre eux par le tribunal.
Ainsi c’en est suivi le débat entre les avocats des prévenus et le ministère public. Après près huit heures de débats, le juge Mohamed Kaba a décidé de renvoyer le procès pour le vendredi 17 janvier 2020, pour les réquisitions et les plaidoiries.
Approché à l’issue de ces audiences Me Salifou Beavogui, le principal avocat du SLECG, avec insistance, a réitéré que ce procès n’est autre que celui de la honte.
« Nous sommes dans l’injustice, mais nous avocats de la défense, nous allons continuer à nous battre pour défendre la justice et la légalité. C’est un procès de la honte. Au cours des débats, nos clients ont tous rejeté les charges faussement articulées contre eux… Et demain Nous allons nous battre pour qu’en toute sincérité ces innocents là soient libérés, aucune réclamation syndicale ne doit conduire en prison », a-t-promis..
Les 12 prévenus ont été renvoyés en prison où ils vont à nouveau passé la nuit en détention.
Alhassane Fofana