C’est l’astuce imaginée par le président Alpha Condé, pour déjouer en partie les menaces proférées par l’aile dure de l’opposition guinéenne, d’empêcher la tenue des élections législatives, censées se tenir en théorie, le 16 février prochain.
En effet, soupçonnant que les partis d’opposition (UFDG, UFR, PADES, BL, PEDN…), qui boycottent ces élections, pourraient perturber voire empêcher les opérations de distribution et d’affichage des listes électorales provisoires éditées par une société ivoirienne, le Chef de l’Etat Alpha Condé, aurait pris la décision de confier cette tâche aux administrateurs territoriaux (préfets notamment).
Sauf que, outre le fait que c’est une immixtion grave dans le processus, cela n’a pas du tout l’air de plaire au sein de la CENI centrale et surtout dans les rangs des démembrements de celle-ci.
On apprend déjà que des responsables de démembrements, ont opposé une fin de non-recevoir à des appels et instructions de préfets, à l’intérieur du pays.
Il faut dire que l’implication des préfets dans ces opérations, procède aussi d’un calcul de réduction des coûts, cher au président Alpha Condé.
Celui-ci, estimerait qu’en confiant cette tâche aux préfets qui disposent déjà de véhicules adéquats, on aurait plus besoin d’aquérir de la logistique (des véhicules 4X4 notamment), pour y faire face.
ça risque de branler les jours à venir !
Mosaiqueguinee.com