S’exprimant sur la non-participation des poids lourds de l’opposition aux élections législatives prochaines, dans une interview accordée à nos confrères de guineematin.com, le président de la GECI, a soutenu qu’il ne savait pas que ces partis n’allaient pas prendre part.
Cependant, Fodé Mohamed Soumah a affirmé avoir bien averti l’opposition de ce qui arrive aujourd’hui.
« Je ne pensais pas que les partis qu’on appelle grands partis allaient boycotter ces élections législatives. Nous avons donné le las depuis l’année dernière, nous avons dit à nos pairs de l’opposition que, s’ils veulent que nous allions vers une alternance, l’assainissement du fichier, il fallait qu’ils se retirent des institutions. La meilleure solution qu’on a aujourd’hui, ce ne sont pas des marches ou des tueries, c’est de neutraliser les institutions. S’ils nous avaient écouté, en se retirant de la CENI et de l’Assemblée nationale, on ne serait pas là. On ne peut pas continuer à ne pas respecter les dates d’élections », a-t-il dit.
Quand aux raisons qui l’ont poussée à participer à ces élections pendant qu’il était, alors qu’il est membre du FNDC, Fodé Mohamed Soumah évoquera la volonté de permettre à son parti d’exister.
« La sincérité d’un scrutin, c’est la globalité et non les détails. Même en Europe, il n’y a pas d’élections parfaites, comme on le dit. Si l’opposition s’était réveillée très tôt, ce qui s’est passé pendant le processus de révision n’allait pas arrivé. Nous serions dans les CAERLE et démembrements pour peser. Parce que, si vous ne pesez pas, vous n’existez pas. Et nous, nous voulons peser, c’est pourquoi nous allons à ces élections. (…). Nous avons facilité la tâche au pouvoir, parce qu’il dira qu’il y a l’opposition dans les institutions. Maintenant que les dés sont jetés, on veut maintenant revenir à ce qui aurait du être fait depuis l’année dernière. Nous leur disons, la politique ce n’est pas de l’émotion, ni de la science-fiction ou de la politique politicienne. C’est une vision et surtout une mission, que nous avons en tant que leaders politiques pour faire développer le pays », a-t-il rappelé.
MohamedNana Bangoura