En dépit du mot d’ordre de grève lancé par le SLECG, des écoles privées continuent à fonctionner, jusque-là. Cet état de fait ne semble guère plaire au syndicat frondeur.
En assemblée générale, ce samedi 25 janvier 2020, le secrétaire général du SLECG a affirmé que la continuation des cours dans les écoles privées, n’aidera pas le mot d’ordre à avoir l’effet attendu.
« C’est la dernière grève du SLECG, autour des 8 millions, on ne va plus engager une autre grève pour cela. Quelles que soit les conséquences, il faudrait qu’on resserre les rangs et les ceintures. (…). Remontez nous les listes des gens qui vont en classe, on ne va pas leur faire du mal, mais on doit les connaitre. Ceux qui vont dans les écoles privées pour donner les cours, arrêtez cela. Parce que, tant que les écoles privées fonctionnent, l’impact de la grève, ne peut se ressentir. Essayez de trouver la dépense autrement. Je sais que nous sommes en train de souffrir, mais acceptons et abandonons les écoles privées. Acceptons de souffrir pour être heureux demain », a-t-il lancé.
Aboubacar Soumah a, par ailleurs fustigé, le fait que le gouvernement n’ait toujours appelé à la reprise des négociations, alors que leurs collègues ont été libérés depuis jeudi.
MohamedNana Bangoura