La grève générale et illimitée du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), annoncée pour ce jeudi 9 janvier sur toute l’étendu du territoire, fait réagir plus d’un.
Le ministre des transports, porte-parole du gouvernement, qui s’est prononcé sur la question, a estimé qu’il n’y a aucune opportunité d’aller à une autre grève.
Selon Aboubacar Sylla, les crises dans le secteur de l’éducation, ont été à la base du faible résultat enregistré aux examens nationaux.
« On a vu déjà l’hécatombe qu’ont constitué les examens nationaux de l’année dernière due essentiellement au fait qu’il y a eu beaucoup de crises dans le secteur de l’éducation. Ce qui a fait que les programmes n’ont pas été épuisés ou alors même s’ils l’ont été, cela s’est fait parfois au pas de charge, pas dans les conditions idéales, donc les niveaux des élèves en ont ressenti » soutient le ministre des transports.
Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs appelé à la responsabilité des enseignants
« Nos enseignants doivent être hautement responsables et savoir que ce qui est en jeu ici, c’est la formation des jeunes, c’est leur avenir et donc l’avenir du pays et privilégier au lieu des intérêts personnels, des questions pécuniaires, l’avenir d’un pays. Si des syndicalistes manifestaient à cause des programmes scolaires ou à cause des infrastructures scolaires pour améliorer les conditions d’études, j’aurais à la limite compris… », a-t-il souligné.
A en croire Aboubacar Sylla, les reformes entreprises dans le secteur éducatif ces dix dernières années, ont permis de doubler le salaire des uns et tripler même pour d’autres.
Kouboura Baldé