Une semaine après le mot d’ordre de grève lancée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs se Guinée (SLECG), les cours peinent à reprendre effectivement dans certaines écoles publiques de la capitale.
C’est le cas du lycée Kipé où notre reporter a fait un tour, on constate des salles de classes vides.
Interrogé devant le proviseur, un des responsables nous a intimé de sortir de la cour de l’école sous prétexte que « toute cette semaine, les journalistes ne font que venir et pour cette journée d’aujourd’hui, nous ne recevrons pas de journalistes », lâche-t-il sèchement.
Un élevé de la 12 ème dudit lycée que nous avons interrogé s’est confié à mosaiqueguinee.com
« Nous sur 50 et quelques élèves, même 15 élèves ne sont pas venus. Dans certaines salles de classe, il n ‘y aucun élève ni enseignants », a-t-il révélé sous couvert d’anonymat.
Au collège Kipé, un des responsables a indiqué que l’école peine encore à pallier au manque d’enseignants.
« Du côté des enseignants, nous avons toujours des difficultés. Aujourd’hui par exemple sur les 23 enseignants programmés pour 8heures 10 heures, seul 15 ont répondu présent. Au niveau des élèves, c’est le contraire. On assiste à une augmentation d’élèves chaque jour », s’est exprimé Abdoulaye Fatoumata Traoré.
Des enseignants trouvés en situation de classe au collège, ont catégoriquement refusé de se prononcer, d’aucuns nous ont confié qu’ils ne sont pas venus pour une interview mais pour dispenser les cours.
Aïssata Barry