Les tueries enregistrées après l’appel à la résistance active et permanente et les violences exercées contre des citoyens par des agents des forces de maintien de l’ordre ces derniers jours en Guinée, constituent de graves violations des droits de l’homme. C’est le constat fait par plusieurs activistes des droits humains.
D’après Me Frédéric Foromo Loua, le président de l’ONG ‘’Mêmes Droits pour Tous’’, l’encouragement de l’impunité a fait que la vie humaine est désormais banalisée en Guinée.
« Vous savez dans notre pays maintenant, nous avons à faire à un régime violent, destructeur de la démocratie qui assassine son peuple et qui fait de l’impunité un système de gouvernance. Il y a eu beaucoup de cas de tueries. Ailleurs lorsqu’un un citoyen tombe tout le monde se lève et on cherche à comprendre. Mais ici, la mort ne dit plus rien aux guinéens. En tant que citoyens nous avons le droit d’être protégés par l’État, lorsque le sang d’un guinéen coule, lorsqu’un guinéen crie l’État se doit de réagir pour le défendre », rappelle Me Loua.
« Les dénonciations sur cette escalade de violences ne tarissent pas, mais à quand la fin de l’impunité en Guinée ? » s’interroge le président de l’ONG ‘’Mêmes Droits pour Tous’’
Hadja Kadé