Alors que depuis plusieurs années, l’artiste et homme politique organise des spectacles à Guékédou, à l’occasion des fêtes de fin d’année, cette fois-ci, il a été confronté à de nombreuses difficultés, qu’il impute d’ailleurs à certains membres du gouvernement, avec la complicité dit-il, de la femme de Jean Marc Télliano.
Ayant reçu l’avis des autorités locales pour tenir un concert le 29 décembre 2019, afin de faire plaisir aux citoyens de la localité, Elie Kamano, s’est vu contraint par des gendarmes, d’annuler ce spectacle pour le reporter au lendemain, c’est-à-dire le 30 décembre.
Le maréchal finit par accepter cette demande des forces de sécurité, sans pour autant penser à ce qui allait suivre.
A la dernière minute, à en croire notre interlocuteur, pendant qu’ils avaient fini d’installer les appareils pour leur concert qui se tient désormais le 30 décembre, des gendarmes ont fait une nouvelle irruption dans le stade pour demander à ce que les appareils ne soient pas mis en place.
Un engagement a été même signé par Elie Kamano, pour éviter qu’au moment du procès, les propos politiques sont à éviter.
« … On avait adressé une lettre demandant aux autorités de nous donner le stade. Cela a été accepté (…). Le jour de notre évènement, des gendarmes arrivent pour nous dire d’arrêter. Et pendant ce temps, ils avaient mis le directeur préfectoral de la jeunesse aux arrêts. Personne n’a joué dans la cour et on est resté comme ça jusqu’à 22 heures, personne n’avait joué », a dit Jean Marc Telliano.
L’artiste, membre du FNDC, a confié toutefois que les sages souhaitent que ces genres d’égaux ne soient pas approuvés à Mosaiqueguinee.com.
« Aujourd’hui, on est allé chez le patriarche pour nous plaindre. Le patriarche a dit qu’il n’est pas question qu’on m’empêche de jouer à Guékédou (…). Le problème, ils (ministres) ne peuvent pas mobiliser »,
L’artiste Elie Kamano, prend donc à témoin l’opinion nationale, sur ce qui pourrait arriver dans cette préfecture de la Guinée, d’où sont originaires plusieurs d’entre eux.
Doura