Le procès de douze (12) enseignants syndiqués au SLECG, poursuivis pour menaces, violences, coups et blessures volontaires, s’ouvre ce jeudi 16 janvier 2020, devant le tribunal de première instance de Mafanco (Matam)
Puisqu’il s’agit d’une audience en flagrant délit, le collectif d’avocats constitué, pour assurer leur défense, dénonce la procédure qui a abouti à l’inculpation de leurs clients.
« Les poursuites qui sont engagés contre eux, sont très mal fondées, parce qu’en réalité, la liberté syndicale est un droit constitutionnel, reconnu et protégé. Chacun a le droit d’adhérer au syndicat de son choix et de défendre ses droits par l’action syndicale », a rappelé Me Salifou Beavogui.
Et pour lui, ce procès en soi, relève de l’injustice, de l’arbitraire, et de surcroît, monté de toute pièce.
« Ce procès, c’est de l’injustice et de l’arbitraire. Au lieu de donner une suite favorable à leurs revendications, on préfère les intimider par l’emprisonnement, par des procès montés de toutes pièces », a-t-il déploré.
En dépit de tout, l’avocat des causes difficiles, assure que lui et ses collègues du collectif constitué pour défendre ces syndicalistes, sont prêts à démontrer l’innocence de leurs clients et espèrent afin obtenir leur libération.
Affaire à suivre!
Alhassane Fofana