La cauchemardesque scène, s’est produite, ce jeudi, 09 janvier, au quartier Briqueterie, en banlieue sud de la ville de Kankan.
Un jeune-homme, âgé d’une trentaine d’années, s’est suicidé en aspergeant de l’essence dans sa chambre avant d’y mettre le feu.
Zosephe Mamady Koundouno, c’est son nom, a été brûlé vif par les flammes. Tout le contenu du bâtiment a été réduit en cendres.
Docteur Faya Koundouno, chirurgien-chef à l’hôpital régional de Kankan, est le père biologique de la victime.
Ému par la mort tragique de son fils aîné, il explique les circonstances du drame.
« Ce matin, vers 09h 40 minutes, j’étais à l’hôpital quand mon neveu m’a appelé en m’annonçant que mon fils est en train de faire des dégâts à la maison. C’est ainsi que je suis allé informer les agents de la protection civile. Dès qu’il a vu les deux agents dépêchés à la maison, pensant que ces derniers venaient pour l’arrêter, il s’est enfermé dans sa chambre, puis, il a allumé le feu à l’intérieur. On a appelé les sapeurs-pompiers qui ont éteint le feu. Mais il était déjà mort puisque le feu a brûlé pendant près d’une heure », a-t-il relaté, très peiné.
-A votre connaissance, la victime n’avait-elle pas d’antécédents avec certains membres de la famille ou ailleurs ou alors souffrait-elle d’un malaise, pour qu’elle décide de mettre fin à ses jours ?
« Après ses études universitaires, je l’avais envoyé en France pour une formation de cinq ans. A son retour, au fur et à mesure, il s’est séparé de nous. Il refusait de manger avec nous. Il ne rentrait plus au salon. Mais, on entretenait tout ça là. On a pensé à tous les problèmes mythiques », a répondu le père du défunt.
Certains voisins parmi lesquels, des amis d’enfance de la victime, nous ont confirmé la thèse d’une maladie mentale dont souffrait la victime.
D’autres témoins ont attesté l’utilisation par le défunt, de l’essence destinée à son groupe électrogène.
Zosephe Mamady Koundouno, a été inhumé ce jeudi, dans l’après-midi.
De Kankan, Mamadi CISSE pour Mosaiqueguinee.com