La GeCi, un parti de l’opposition plurielle guinéenne, claque la porte du FNDC.
C’est son président Fodé Mohamed Soumah, de retour au pays, dans la perspective des législatives du 16 février, qui l’a annoncé, vendredi, chez nos confrères d’Espace Fm, dans l’émission ‘’les Grandes Gueules’’.
Fodé Mohamed Soumah, a dit que son parti, la GeCi ne partage plus la ligne de conduite du FNDC, le front opposé au projet de nouvelle constitution en Guinée.
Pour justifier le retrait de son parti dudit front et la décision d’aller aux élections législatives du 16 février, Fodé Mohamed Soumah a accusé les leaders du FNDC d’avoir politisé le mouvement en gardant en son sein, des acteurs politiques qui auraient déjà violé la constitution qu’ils prétendent défendre.
« Je reproche au FNDC d’avoir gardé en son sein des gens qui ont violé la constitution, à savoir les partis de l’opposition qui continuent à siéger à l’Assemblée nationale et à la CENI. C’est inimaginable de défendre la constitution et accepter en son sein, contrairement à Dr Ousmane Kaba, des gens qui ont remplacé leur mandat électif populaire par un décret et qui continuent de réclamer des miettes, cela n’est pas normal », a-t-il déploré.
Pour enfoncer le clou, le leader du parti GeCi, a pointé l’injustice qui caractériserait le fonctionnement de celui-ci.
« On ne s’est pas retiré d’une façon vindicative ou arrogante. On s’est retiré parce qu’on estime qu’il y a du deux poids deux mesures et on ne peut plus être des wagons, des faire-valoir. Nous voulons exister nous aussi », a-t-il assené.
Alhassane Fofana