Accusé de s’être injustement enrichi au gré des grèves à répétition déclenchées par le SLECG, dans le secteur de l’éducation, Aboubacar Soumah, au cours d’un entretien, vendredi en fin d’après-midi avec notre rédaction, a tenté de se dédouaner en parlant d’intox.
D’entrée, le leader syndical, a rappelé qu’étant au seuil de la retraite, le seul motif qui guide son combat, est celui de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants de Guinée.
« Moi, je suis déjà au sommet de la retraite. Alors, le combat que je suis en train de mener n’est pas le mien. Si je me bats aujourd’hui, c’est pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants. Depuis que je suis dans le mouvement syndical, cela a toujours été ma conviction et mon combat », a rappelé Aboubacar Soumah.
Evoquant les graves accusations portées à son encore par ses désormais ex-collaborateurs, le secrétaire général du SLECG, a indiqué que sa fortune n’est autre que le fruit du combat qu’il a mené avec sa femme depuis des années.
« Tout ce que nous avons comme biens aujourd’hui, n’est que le fruit de notre combat commun, ma femme et moi. Le niveau de vie que ma famille partage aujourd’hui, ce n’est pas ce syndicat qui nous l’a procuré, nous l’avons depuis très longtemps et tous les enseignants sont conscients de cela. Alors, qu’ils ne se laissent pas détourner par des intoxications, qui ne reposent sur aucun fondement », a-t-il opposé.
Enfin, il a invité ses collègues à resserrer les rangs pour mener à bien la nouvelle grève.
Alhassane Fofana