Le collectif des membres des Ceci, Cepi, et Cespi de Conakry et de l’intérieur du pays justifient cette sortie médiatique par le fait qu’ils ne sont pas parvenus à dissiper à l’interne la crise née des problèmes financiers et matériels qu’ils rencontrent sur le terrain.
Selon Thierno Mamadou Diallo, de la Ceci de Matoto et porte-parole du collectif, la date butoir pour régler leurs problèmes était fixée au 26 janvier dernier. Ce délai ayant expiré, ils pourraient déclencher un mouvement de protestation dans les jours prochains.
« Nous avons envoyé des correspondances sollicitant des actes positifs auprès du président de la CENI allant dans le sens de l’amélioration de nos conditions de travail et non de nos conditions de vie. Il nous a dit qu’il fera tout pour trouver une solution au problème. Il nous a dit que son souci majeur, en tant que président de la CENI, c’est la réussite du processus électoral. Nous sommes restés dans notre coin, comme il nous l’a demandés. On a attendu un mois, deux mois. Nous sommes revenus à la charge. Il n’a rien dit et c’est au seuil du processus du pré-affichage qu’il a écrit aux CESPI, CEPI, CECI, pour les féliciter et dire la même chose qu’il avait dit la dernière fois lorsqu’on l’a rencontré », a-t-il mis en lumière.
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