Alors que des listes électorales ont été déchirées et brûlées dans certaines localités de la Guinée, le président de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, continue de se montrer toujours confiant quant à l’aboutissement du processus électoral menant à la tenue des législatives du 16 février prochain.
En intervenant, ce lundi 20 janvier, dans l’émission « le Quotidien » de Djigui FM, Amadou Damaro Camara a assuré que le processus électoral en cours, sera conduit jusqu’à son terme, dans bien de préfectures du pays comme à Kerouané.
Il a tout de même fustigé le comportement de certains guinéens qui se livrent à la destruction des listes électorales provisoires.
Pour lui, les commanditaires de ces actes, s’inscrivent dans la logique d’empêcher la tenue des élections du 16 février.
« Si c’est les 30, 40% des électeurs qui ne sont pas contents et qui ne sont pas sûrs de gagner les élections, qui se mettent à détruire le processus ou empêcher le processus, c’est des actes de rébellion bien-sûr. Déchirer les affiches électorales, on n’a pas besoin de mille personnes. Dix personnes qui prennent des motos pour faire les quartiers, peuvent déchirer, ça n’a rien avoir avec le processus. Il y a un certain nombre d’acteurs qui ont dit, nous allons empêcher, ils sont dans cette logique. Dans certaines régions ou préfectures de la Guinée, ils ne pourront pas afficher à cause de la violence. Par ailleurs, je suis sûr qu’à Kerouané, toutes les listes vont blanchir au tableau là-bas, personne n’a le courage d’aller y toucher. Ils vont empêcher dans certaines parties, mais la grande partie de la Guinée ira voter », a-t-il assuré.
Reste à savoir si ces élections législatives, se tiendront à la date indiquée, quand on connait toutes les contraintes techniques et de temps, qui se dressent sur le chemin de la CENI.
Hadja Kadé Barry