La situation a finalement dégénéré dans la matinée, de ce vendredi 10 octobre, à la LONAGUI, en dépit de l’accord d’entente signé entre les responsables de cette structure et les revendeurs.
Un accord, il faut le rappeler, qui prévoit que les ayant-droits, soient désintéressés au plus tard le 10 de chaque mois.
Du moins, c’est un groupe d’une vingtaine de personnes, sur plus d’une centaine de collaborateurs de la structure.
C’étaient en majorité des femmes, qui ont tenté de bloquer les issues menant au siège de la guinéenne de loterie, avant qu’elles ne soient dispersées, à coup de gaz lacrymogène.
Ces manifestants déclarent réclamer leurs commissions mensuelles sur les tickets qu’ils ont vendus pendant le mois écoulé. Autre précision, il ne s’agit pas d’un arriéré de payements.
La direction, pour sa part, exprime tout son étonnement face à ce soubresaut. D’après elle, ça sent de la manipulation, car poursuit-elle : « il n’y a pour l’heure, aucun manquement vis-a-vis des engagements que nous avons pris en faveur des revendeurs et d’autres collaborateurs », assure-t-elle.
Les choses sont finalement entrées dans l’ordre et le travail continue.
Mohamed
Il faut être un peu sérieux dans le traitement de l’info. Comment les forces de l’ordre peuvent avoir besoin de gaz pour dispercer une vingtaine de personnes ???
En tout cas, une vingtaine de personnes ne peuvent faire tout ce bruit qu’il y a eu à la cité durant la journée d’aujourd’hui.