La tempête dévastatrice annoncée à la LONAGUI, paradoxalement par des travailleurs de cette structure, et qui s’est produite le vendredi 10 Janvier, telle que décrite la veille, serait aujourd’hui contenue par les responsables des lieux.
Le ciel affiche, désormais, du beau temps et la situation serait, totalement, sous contrôle.
Des revendeurs, une vingtaine sur plus d’une centaine, bouillonnant de colère ce jour dans les locaux, puis dans les rues aux abords, semblent se débiner du combat, par procuration, qu’ils étaient en train de mener, innocemment, certainement.
A rappeler que les revendications des grognons, étaient centrées principalement, sur le non payement des commissions et leur revalorisation également, mais aussi sur la situation des écarts. Entendez par écarts, des manques enregistrés sur les recettes des revendeurs.
De façon explicite, c’est des écarts entre le montant encaissé par la vente des tickets par un revendeur dans un kiosque et celui versé à l’agence.
C’est bien là le point de friction qui a été à la base de ce mouvement d’humeur. En cause, la décision de retrancher directement ces écarts, des rétro-commissions versées, en fin du mois, aux revendeurs.
Selon nos informations, des revendeurs, avec le soutien affiché des responsables d’agences, ne veulent pas rembourser ces écarts, qu’ils ont pourtant encaissés.
Concernant l’augment du taux des commissions, qui est en ce moment, faut-il préciser, de 4% des recettes mensuelles versées par chacun des revendeurs, la direction affirme ne pas pouvoir bouger de ce point, au risque de faire couler l’entreprise.
Il faut rappeler que ce taux qui était de 2% précédemment, est le niveau standard sur le continent.
Concernant les primes de transports réclamées (15 mille GNF le jour), c’est pourtant ce montant qui leur est payé actuellement par la direction.
A préciser aussi que ces primes de transport, étaient pourtant de 10 mille FG par jour précédemment.
Au constat des observateurs, c’est bien le prix à payer des réformes dans ce domaine, avec l’utilisation d’une plate-forme numérisée qui reporte en temps réel tous les paris, réduisant ainsi la marge des déperditions de montants.
Par ailleurs, il faut préciser que cette réforme ainsi que d’autres, dont la mise à disposition des parieurs de meilleurs cadres et de nouveaux segments de jeux, le tout consolidé par une gestion vertueuse, s’accorde-t-on à le dire, ont permis à la LONAGUI d’enregistrer des recettes record.
Tenez-vous bien, en moins de quatre moins d’exploitation de PMU, la LONAGUI a pu redistribuer 28 milliards de GNF aux parieurs, et verser 5 milliards dans les caisses de l’Etat.
Sans compter un montant équivalent, dépensé dans les actions sociales, le rôle régalien de la LONAGUI.
Mamoudou