Les inquiétudes exprimées par la communuté internationale face aux tueries et exactions commises en Guinée, lors des manifestations anti-nouvelle constitution, rencontrent un écho favorable chez les défenseurs des droits de l’homme dans le pays.
« C’est tout à fait logique quand on connaît le degré des violences enregistrées dans le pays ; les cas de tueries non élucidées et des enquêtes qui n’aboutissent pas, il y a de quoi que la communauté internationale s’inquiète par rapport à la situation de la Guinée, pour tirer la sonnette d’alarme », a commenté Me Fréderick Foromou Loua, avocat et président de MDT (Mêmes Droits pour Tous).
L’activiste des droits de l’homme, invite les autorités guinéennes à appliquer les recommandations formulées, à l’issue du passage de la Guinée à l’examen périodique universel, en Suisse.
Il exige que lumière soit faite sur tous les cas de tueries perpétrées dans le pays.
« Il est important qu’une enquête impartiale soit ouverte, pour que l’on sache qui tue et qu’on puisse traduire les auteurs devant la justice, afin de répondre de leurs actes », a-t-il sollicité.
Toutefois, Me Frédéric Foromo Loua, dénonce la lenteur dont fait montre la justice guinéenne sur ces tueries.
« C’est un manque de volonté, parce que les unités sont connues, lorsqu’il y a morts d’homme, c’est facile d’identifier les auteurs », a-t-il relevé.
Hadja Kadé Barry