Déclaration de l’intersyndicale de l’éducation relative au payement des primes d’incitation
L’intersyndicale de l’éducation constate avec regret qu’une certaine structure syndicale de l’éducation se livre à des campagnes de désinformation au niveau de certains enseignants sur les montants et les modalités de paiement des primes d’incitation. Il convient de rappeler que ces primes sont fixées comme suit :
1- Zone spéciale de Conakry, 450.000 GNF par mois ;
2- Chef-lieu de Région Administrative, 600. 000 GNF par mois ;
3- Chef-lieu de Préfecture, 750.000 GNF par mois ;
4- Sous-préfecture, 1.000.000 GNF par mois ;
5- District/ Village, 1.300.000 GNF par mois.
Toutes autres informations contraires à celles susmentionnées proviennent d’individus en manque de stratégies.
Elle informe aussi par la même occasion les Enseignants en situation de classe dans la zone spéciale de Conakry que cette première prime ( 450. 000 GNF) perçue, est bel et bien celle du mois de janvier passé. Par ailleurs une commission de règlement des contentieux nées de cette première paie sera mise en place lundi 17 Février à l’effet de rétablir tous les enseignants dans leur droit, notamment ceux qui ont été affectés dans un autre établissement alors qu’ils avaient été recensés dans leur établissement de départ, étant donné que c’est sur la base de la liste du recensement que la paie s’effectue et les enseignants qui ont repris les cours. Tous seront payés.
À préciser que les équipes techniques et de supervision de la paie des primes d’incitation des enseignants en situation de classe des 7 Chefs-lieux de Région et des 26 Chefs-lieux de préfecture (Sous-préfectures, districts et villages y compris) ont bougé ce dimanche 16 Janvier pour l’intérieur du pays. Elles seront installées dans les différents points de paie le lundi 17 et la paie proprement dite commencera le mardi 18 février à 8h00 mn.
Il faut également noter que ces primes ne sont pas données pour étouffer une grève mais pour inciter les 21. 000 enseignants qui ne sont pas en situation de classe à sortir des bureaux pour retourner en classe, inciter aussi certains à quitter les centres urbains pour aller enseigner dans les zones rurales car , de nos jours 110 écoles sont fermées à l’intérieur du pays faute d’enseignants. Et 4.301 Enseignants communautaires sont payés par les communautés villageoises.
En ce qui concerne la situation des encadreurs d’école non concernés par ces primes d’incitation, l’intersyndicale formulera des doléances auprès de la partie gouvernementale en vue d’un examen judicieux de leur cas.
Sortons de nos guerres de leadership pour parler d’une seule voix et voir en face les intérêts matériels et moraux des enseignants. C’est dans l’Union que nous pourrions atteindre ce noble idéal.
L’intersyndicale de l’éducation